Curel

Noms des habitants = « Curellois ».

Superficie de la commune = 7, 6 km2.

Nombre des habitants = 443 habitants (2013). Voir ici.

Densité = 58 hab/km2.

altitude moyenne = 178 m.

Le finage est situé à l’intersection de deux vallées, celle de la Marne et celle de l’Osne.

La commune de Curel fut fusionnée avec Autigny du 1er octobre 1972 au 1er octobre 1985.

Blason : Vairé d’or et d’azur au chef de gueules chargé d’un lion passant d’argent.

 

Histoire :

Seigneurie laïque, dont l’existence est attestée dès le XIIème siècle (seigneurs particuliers). Elle procurait le titre de premier sénéchal de Joinville. Appartenant à la maison de Clefmont au 15ème, elle fut enfin possédée par Nicolas-François de HENNEQUIN (1662-1740), comte de Fresnel. Son fils, Nicolas HENNEQUIN (1728-1819), seigneur de Roncourt, vendit son château (dominé par une grande tour et situé au milieu du village) aux habitants, qui le démolirent (réemploi).

 

La cure était à la collation de l’abbé de Saint-Urbain. Elle comptait une succursale : Autigny-le-Petit.

À noter : une dévotion spéciale à saint Joseph et saint Vincent, martyr.

 

1193 = Attestation d’un DUDON, « miles de CURELLO ». Cf. ADHM, 9H24.

1244 = GUI, fils de GEOFFROY IV de Joinville,  arbitre une querelle entre l’abbaye et AUBERT, de SAINTE-LIVIERE. L’abbaye récupère un quart des revenus du moulin de CUREL, et la moitié des tailles sur les hommes du village.

1248 = Attestation d’un GAUTIER, « mes sires, chevalier, de CUREL ». Cf. ADHM, 9H11bis.

1270 = Attestation d’un REGNIER, « mes sire de CUREL, chevalier ». Cf. ADHM, 9H22.

1628 : le village compte 60 feux et 180 communiants.

1789 : CUREL appartient au doyenné de Joinville ; élection de Joinville, prévôté de Wassy, bailliage de Chaumont.

Au 19e siècle, trois foires annuelles : 20 février ; 20 juillet ; 6 novembre (Jolibois).

1857 = fondation communale d’une école de filles, confiée aux sœurs de la Providence de Langres.

 

CUREL est le village natal de Jean-Jacques GUILLEMIN (1811-1869), agrégé d’histoire, docteur ès-lettres, professeur d’histoire à Auch, à Reims, à Paris, puis au lycée de Nancy (1848). Recteur de l’académie de Corrèze (1850), de la Meurthe (1851-1853), à Rennes (1853) et à Douai (1854). Recteur de l’Académie de Nancy (1865-1869). Il écrivit :

  • Le cardinal de Lorraine, son influence politique au XVIème siècle, Paris, chez Joubert, 1847 (ici);
  • Histoire ancienne de l’Orient, Paris, Hachette, 1867 (ici).

La gare de Curel permettait d’expédier les fontes d’art du Val d’Osne.

Le finage était aussi traversée par la ligne Blesmes-Chaumont.

 

Deux éléments intéressants témoignent de cette époque industrielle :

  • La statue de ROYAL (1700 kg !), un cheval sculptée par Pierre Louis ROUILLARD (1820-1881). Fondue en 1904 à deux exemplaires, si l’un fut vendu au Brésil, l’autre, invendu, fut exposé à la gare de Curel de 1905 à 1971. Sauvé de la fonte par un comité regroupant les villages d’Autigny-le-Petit, Chatonrupt, Curel, et Osne-le-Val (Cf. inscription sur le socle : « pour le retour du cheval »), il est érigée en avril 1972 sur un socle situé au beau milieu de la rivière l’Osne. Royal est situé à l’entrée de Curel près du stade de football. Voir ici.
  • La carcasse du lavoir, autrefois recouvert de tôles.

Patrimoine religieux

 

Croix de chemin du 15ème siècle (classé MH le 26 septembre 1909).

Église Notre-Dame-en-sa-Nativité (Fiche ici).

1873 : démolition d’une maçonnerie de 60 cm dans le sanctuaire et retrait d’un lutrin.

1874 : honoraire du chantre et du sonneur (l’instituteur).

1876 :

Fondation de Léopold Charles CAUSSIN, prêtre retiré à Curel.

Réparation de la toiture

Démission de l’instituteur de l’office de sonneur.

Crédit pour des persiennes aux fenêtres du premier étage du presbytère.

1878 :

abandon des parts de propriété de la fabrique sur le lavoir.

Percement d’une puis de deux fenêtres dans le sanctuaire (effectif en 1879).

1879 : location des places de bancs le 1er dimanche de l’Avent.

1880 :

percement d’une 3ème fenêtre dans la 2ème travée du chœur.

Mise en place de grillage en fil de fer pour protéger les vitraux des 3 fenêtres.

 

Patrimoine

 

Monument aux morts  1914-1918 et 1939-1945, dans le porche de l’église : 21 noms (ici).