Chatonrupt

Population = 319 hab (2013).

Densité : 19,81 hab/km2.

Maire : Olivier MARCEL.

Le village est fusionné avec Sommermont depuis le 8 juin 1972. La commune est rattachée à la Communauté de communes Marne-Rognon.

Présence de mine de fer sur le finage.

 

Démographie

évolution démographique ici.

 

Histoire

Présence d’un hameau précédent, appelé Saint-Brice, sur la colline voisine (château primitif ?). Présence d’un prieuré bénédictin, dépendant de l’abbaye de Montier-en-Der, avec une chapelle bénéficiale (Chapelle de Saint-Jean-du-Parc). Il fut détruit en 1544 par les troupes de Charles Quint.

La Seigneurie semble datée du 12ème siècle. Elle ressortait de la principauté de Joinville. Elle eut des seigneurs propres : HUE  (1232-1269) et le chevalier ROGER (1254). Les habitants étaient grevés de servitude.

 

1228 = Attestation d’un ROGER, « miles de CHATTONRUPT ». Cf. ADHM, 9H12bis.

Mars 1256 = AUBERT, de SAINTE-LIVIÈRE, AUBERT, de RACHECOURT, et ROGER, de CHATONRUPT, « mes sire de CHATONRU, chevalier », notifient ensemble la reprise en fief de leur alleu de FRONVILLE, après consentement de l’abbaye de SAINT-URBAIN (ADHM, 9H17).

1278 = Attestation d’un HUES, « mes sires de CHATONRU, chevalier». Cf. ADHM, 9H17.

1295 = attestation de AUBERTIN, « escuier ». Cf. ADHM, 9H12bis.

1526 = Les habitants sont affranchis par Claude de Lorraine, qui remplaça les servitudes par des redevances annuelles en argent.

1789 : doyenné de Joinville ; temporel : élection de Joinville, prévôté de Wassy, bailliage de Chaumont.

1862 : Fondation d’une école communale de filles, confiée aux sœurs de la Providence.

 

Présence d’un moulin, de trois lavoirs à mine sur le ruisseau de Sommermont, et un autre sur la fontaine de Jouy (Cf. Jolibois).

Le finage était traversé par la Route impériale n° 67.

Chatonrupt est le village natal de Nicolas PIAT, deux fois recteur de l’Université de Paris (Cf. épitaphe, érigé avec son frère Louis, en l’honneur de ses parents).

 

Patrimoine religieux:

La cure était à la collation de l’abbé de Saint-Urbain, qui prélevait un tiers de la dîme.

 

Attestation de l’ancienne chapelle saint-Eloi, avec deux autels, desservant le hameau de la Grange-au-Bois.

 

Eglise saint-Brice. Fiche ici.

Mobilier liturgique remarquable :

♦ Retable du maître-autel en pierre, avec des colonnes en bois, peint en faux marbre (vers 1750). L’autel a disparu, remplacé par un autel néo-gothique.

♦ Poutre de gloire en ferronnerie peinte, vers 1825.

♦ Fonts baptismaux hexagonal, en pierre calcaire, signée sur le socle : « V. RAGOT SCUPt CHAUMONT » (vers 1875).

♦ Stalles en bois, avec miséricorde (3X2 ; 18ème).

♦ Bancs en chêne en 3 rangées, signés par Me M. PRUGNOT (1710 ; 1er banc, nef, nord).

♦ Chaire en bois peint (18ème).

♦ Confessionnal en bois peint, intégré à une niche du mur (19ème).

♦ Châsse en bronze et laiton, vers 1850.

 

Á l’extérieur, croix de cimetière, en calcaire, représentant saint Vincent (étêté). On peut seulement lire, sur le socle :

« NICOLAS MEMMIE / VARLET SCULPTEUR / DE COUSANCE M’A FAICTES ».

 

Patrimoine:

Monument aux morts  14-18 et 39-45, dans le cimetière communal : 19 noms (ici).